La Revue Savoisienne 2021
La Revue savoisienne 2021 a paru bien avant le Beaujolais nouveau et les Florimontans en règle avec leurs cotisations ont pu la recevoir dès la fin octobre ! Trêve de plaisanterie, remercions la diligence de M. Connac et de son imprimeur pour nous avoir livré à temps la revue de l’Académie. Les adhérents qui n’auraient pas encore reçu ce numéro peuvent le prendre à la permanence du jeudi matin (9h-12h) qui se tient à notre local. Ils pourront apprécier les compétences et la bonne humeur de l’équipe qui assure cette permanence. Ne craignez pas de venir, vous aurez la primeur des informations de notre académie, voire l’aide dans vos recherches, le tout couronné par la tasse de café de l’amitié car la tradition florimontane « avoir quelque compétence et être de bonne compagnie », tradition due à notre patron François de Sales se perpétue toujours.
En ce qui concerne le menu de cette année 2021, il satisfera, nous l’espérons, le goût de nos adhérents. Nous avons publié la fin des recherches de la peste en la ville d’Annecy (1629-1630) d’Annie Perrot et la reprise de l’article complet de Monique Constant concernant la peste de 1348-1349 en Chablais. Ce sont des articles fort bien documentés qui relativisent un peu les affres de la pandémie que nous connaissons en des temps où il n’ y avait pas les connaissances médicales que nous avons aujourd’hui.
Pour aiguiser notre fibre poétique la présidente du jury, Solange Jeanberné, nous offre le palmarès du concours de poésie de l’Académie. Ce concours rassemblait 80 participants soit 320 poèmes des années 2020 et 2021, puisque le Covid avait annulé le concours 2020. Comme le dit la présidente « Poésie et Covid ne font pas bon ménage ! À corps confiné, inspiration confinée ? » Mais c’était sans compter sur l’imaginaire et la créativité des participants de ces deux années regroupées. Les muses sont toujours au rendez-vous de l’Académie comme le souligne l’excellence des poèmes retenues. Les articles suivants concernent l’œuvre des frères Girod en Louisiane (1780-1840) livrée avec une importante documentation due aux talents littéraires et historiques de Jean-François Campario, la recherche minutieuse de Jean-François Davignon sur l’œuvre de la pensée politique de Claude de Seyssel intitulée « Claude de Seyssel, en son temps et au travers du temps ».
Notre secrétaire-adjoint, Yves Tyl, réétudie, en s’appuyant sur les travaux de l’université de Lausanne, le cas de sorcellerie à Saint-Jorioz au XVe siècle relatée naguère par le chanoine Lavanchy. En même temps, il nous livre à l’appui de cette analyse approfondie des pièces du procès instruit par le procureur de l’Inquisition la traduction des documents écrits en latin due à Mme Gillette Labory. C’est un regard renouvelé de l’étude de la sorcellerie au XVe siècle dans le diocèse de Genève.
Suivent l’hommage au Général Imbert par notre président Jean Viallet, une information d’Olga Ponchet sur le dépôt des archives de la sécurité sociale aux Archives départementales de la Haute-Savoie, les Glanes de Montrottier de Julien Coppier, Pierre Stépanoff et de Fanny Grué sur les collections du château éponyme, la Chronique des découvertes archéologiques dans le département de la Haute-Savoie en 2020 rassemblées par Joël Serralongue, deux notes de lecture et cerise sur le gâteau la bibliographie savoisienne que nous offre chaque année notre secrétaire Isabelle Bouvier.
En conclusion, je pense que le résumé de cette Revue savoisienne 2021 excitera et aiguisera votre curiosité sur l’histoire de Savoie. Chers lecteurs, c’est à vous de jouer à travers les chemins de traverse que vous livre La Revue savoisienne 2021. N’hésitez pas à butiner le pollen que nous livrent nos auteurs, ne résistez pas à nous faire connaître vos remarques, voire vos suggestions ou vos propres recherches. C’est ainsi que vous apporterez à la Florimontane du sang nouveau en suscitant de futures adhésions qui permettront un développement harmonieux de notre Académie et d’en assurer la vitalité. Tel est notre vœu le plus cher !
Bernard Premat, directeur de La Revue savoisienne
Read MoreBon de souscription pour la restauration et la mise en valeur des façades du château de Montrottier
Situé à Lovagny, le château médiéval de Montrottier est un monument familier à tous les Savoyards. Ici chaque visiteur a pu rêver devant son donjon, son logis des chevaliers, sa tour des religieuses, ses merveilleuses collections.
Aujourd’hui, Montrottier a besoin de tous pour sauver son patrimoine exceptionnel et unique dans la région. En effet de gros travaux des façades Nord-Ouest et Nord-Est sont impératifs dans les années à venir.
L’Académie florimontane qui préside aux destinées du château depuis un peu plus de 100 ans ne peut faire face seule à ces très coûteux travaux, malgré les aides de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Conseil régional et du Conseil départemental.
Aussi, l’Académie florimontane vous invite, par votre souscription, à devenir, vous aussi, mécène de Montrottier et elle vous en remercie par avance.
Télécharger le bon de souscription.
Read MoreClaude de Seyssel
Résumé du texte de Jean-François DAVIGNON
Le 500e anniversaire de la disparition de Claude de Seyssel justifiait que l’on évoque, dans la Revue savoisienne, la figure et le destin des réflexions de Claude de Seyssel. A diverses occasions, y compris dans des adresses au roi de France, l’auteur s’est plu à rappeler qu’il était né savoisien.
Il était nécessaire, d’abord, de retracer une trajectoire de vie tout à fait exemplaire qui fit, d’un enfant illégitime, un professeur d’université, un diplomate, un haut magistrat, un auteur reconnu, un grand administrateur et, pour finir, un archevêque.
Le propos de l’article est ensuite centré sur le testament politique de Claude de Seyssel, La Monarchie de France, ainsi que sur ce qu’il a pu advenir de ce dernier, au cours des siècles suivants.
L’ouvrage en question se présente comme une analyse, tantôt élogieuse, tantôt critique, des institutions françaises de l’époque. Il formule un ensemble de recommandations à l’intention de son prestigieux dédicataire: le jeune roi, François 1er . Le livre témoigne, surtout, du lent basculement à l’œuvre entre, l’ainsi nommé « Moyen Âge », et l’âge « classique ».
L’article retrace, enfin, le destin des idées de l’auteur, leur mobilisation, puis leur oubli, et ce, jusqu’à la fin du 19e siècle où va, alors s’opérer, progressivement, une redécouverte des écrits de Seyssel, tant en France qu’à l’étranger.
Read MoreUn procès de sorcellerie à Saint-Jorioz en 1477
Texte de Yves Tyl
Le XVᵉ siècle, dans les pays de Savoie, a connu des procès de sorcellerie, avant les grandes chasses aux sorcières des XVIᵉ et XVIIᵉ siècles. Celui intenté à Anthonia, femme de Jean Rose, de Villard-Chabod, paroisse de Saint-Jorioz, a été conservé dans les archives du château, peut-être parce qu’il était exemplaire. L’inculpée avoue, après deux séances de torture, avoir participé à des « synagogues » et pactisé avec le diable.
Le document, trouvé à la fin du XIXᵉ siècle par l’abbé Lavanchy dans les archives du château de Villard-Chabod, a été traduit pour la première fois par Mme Gillette Labory.
Read MoreUn trophée pour le château de Montrottier
Lors du Comité d’orientation de l’Office du Tourisme d’Annecy en date du 22 novembre, la Directrice du château de Montrottier s’est vue remettre un trophée dans le cadre des initiatives remarquables pour les animations famille et enfants. L’on peut retenir parmi ces initiatives celle de la Nuit des Châteaux qui a attiré un grand nombre de visiteurs.
Les barrages régulateurs du lac d’Annecy, une oeuvre exemplaire de l’ingénieur Sadi Carnot
C’est la communication choisie par notre confrère Yves LAURENCIN dans le cadre du 48e congrès des sociétés savantes qui s’est tenu à Aix-Les- Bains les 15 et 16 octobre 2022 sur le thème EAUX ET HISTOIRES D’EAUX.
En 1864, l’ingénieur Sadi CARNOT alors en poste à Annecy se voit confier le 21 juillet 1866 la mission d’améliorer le régime des eaux du lac par l’établissement de barrages régulateurs. Ces ouvrages vont assurer un appoint d’énergie pour les industries, l’hygiène publique pour la ville et une meilleure utilisation du port pour la navigation.
Cet exposé décrit les diverses étapes qui ont mené à cette réalisation sur la base des documents d’archives de l’époque. Il vise à souligner le caractère exemplaire et collectif de cette réalisation qui reste mal connue.
Les pouvoirs publics ont cherché à répondre aux contraintes environnementales qui se font jour par l’expérimentation d’un marnage volontaire du niveau du lac par arrêté préfectoral du 16 mai 2019.
On doit souligner que l’Académie florimontane possède un document exceptionnel et unique Il s’agit d’un article écrit par Sadi Carnot et publié dans revue savoisienne de 1867 intitulé : « Notes sur le régime du Lac d’Annecy ». Dans cet article Sadi Carnot analyse les variations des niveaux du lac constatées par des observations réalisées depuis 1862 par le service des Ponts et Chaussées et dresse un tableau chiffré en annexe. Il en tire les premiers enseignements qu’il développera dans son rapport déposé le 5 mars 1870.
Dans le cadre de cette communication, il nous a paru intéressant de citer un extrait du journal Le Figaro du 30 juin 1894 rappelant la vie du président assassiné pendant les six années où il exerça les fonctions d’ingénieur des Ponts et Chaussées à Annecy.
Cet article se termine ainsi :
« Un travail avait surtout intéressé Carnot celui des barrages régulateurs à établir sur le lac d’Annecy. C’était dit-on son œuvre d’ingénieur la plus parfaite. D’ailleurs telle était aussi l’opinion du malheureux président puisque le 21 juin dernier, trois jours avant l’assassinat, l’Elysée renvoyait à Annecy, le dossier complet de l’opération que Monsieur CARNOT avait voulu revoir »
Ce tableau permet de suivre la marche ascendante et descendante des eaux du lac avant l’installation des vannes barrages. (Extrait de la Revue Savoisienne de 1867).
Read MoreL’église Saint-François
Pour les Journées du patrimoine, une exposition sur l’Eglise Saint François a été réalisée. Elle a attiré un grand nombre de visiteurs et est encore visible au siège de l’Académie.
L’ÉGLISE ACTUELLE
ISMH 1952
L’église Saint-François, autrefois Saint-Joseph, aujourd’hui dite église des Italiens, a connu au fil de son histoire bien des vicissitudes (vice de construction, accident météorologique, Révolution française à partir de 1792 et ses suites classiques). Elle a bénéficié, dans les années 1888 puis au début du XXIe siècle de deux importantes campagnes de restauration qui ont permis de lui redonner un aspect extérieur proche de celui qu’elle présentait avant la Révolution. Complétées par une campagne de 2003, elles ont rétabli un décor intérieur, certes dépourvu du faste baroque d’origine, mais riche d’évocations des deux fondateurs de l’Ordre de la Visitation et, somme toute, pas très éloigné de l’esprit de rigueur qui caractérise cet ordre.
La 1ère campagne de restauration a visé à débarrasser l’édifice des multiples constructions adventices qui s’y étaient accolées au fil du temps et au gré des occupations diverses subies par l’église tour à tour caserne, fabrique d’indiennes, commerces divers, locaux d’habitation et à détruire les cloisonnements et planchers qui divisaient la nef sur 3 étages…
Comme fréquemment, ces utilisations intempestives et profanes ont, en réalité, en lui conservant une fonction fût-elle bien étrangère à sa vocation première, sauvé le bâtiment promis à la démolition en vertu de plans d’alignement établis dans la seconde moitié du XIXe siècle. Cette campagne s’est attachée également à rétablir la façade d’origine en supprimant les multiples ouvertures qui la défiguraient. On peut noter que subsiste cependant sur la partie gauche une porte d’origine ( ?) qui donne, comme au XIXe siècle, accès à un hôtel …
L’architecture du bâtiment
Il faut tout d’abord souligner qu’il s’agit d’une église conventuelle et non paroissiale, donc étroitement liée aux bâtiments abritant la congrégation. Eglise modeste dans ses proportions, elle n’en est pas moins élégante et participe très largement à la beauté du site urbain exceptionnel dans lequel elle s’insère.
C’est tout d’abord la façade qui attire le regard, réplique simplifiée de l’église du collège de Chambéry et cousine dans son ordonnancement plus que dans son décor de la somptueuse Visitation d’Avignon (1631-1638), elle est typique du style de la Contre-réforme. Sous le fronton triangulaire qui la couronne, elle comporte une grande fenêtre, surmontée d’une vaste coquille et d’un petit fronton courbe. Cette partie haute, cantonnée de grands pilastres toscans, se raccorde à l’étage inférieur par deux grandes volutes auxquelles s’ajoutent, de part et d’autre deux petits pilastres surmontés d’une boule.
La partie inférieure de la façade est divisée en trois compartiments par des pilastres d’ordre toscan. La porte centrale, précédée d’un perron auquel on accède par une volée d’escaliers, est surmontée d’un fronton percé d’une niche encadrée symétriquement de percements au rez-de-chaussée et sous l’entablement entre lesquels se trouvent des niches étroites qui devaient accueillir des statues aujourd’hui disparues.
L’élégance de cette façade se retrouve sur les murs de la nef elle-même, (seul le mur sud-est est visible) avec une élévation à deux niveaux, en dégradé, les contreforts saillants se terminant aussi par une boule. Au premier plan, l’ancienne sacristie couverte en terrasse, bordée d’une balustrade due à la restauration de la fin du XIXe siècle crée un étagement supplémentaire mais qui ne nuit pas à l’harmonie classique de l’ensemble.
Une partie des bâtiments conventuels subsiste, dont le local occupé par l’Académie qui devait abriter l’infirmerie des visitandines.
L’église était dotée d’un clocher conçu en 1687, détruit à la Révolution (comme d’ailleurs l’ensemble des clochers des églises savoyardes) ou lors l’incendie de 1768 ??? Un dessin aquarellé du clocher est présenté. On ne peut qu’être frappé par sa forme en « bulbe » si caractéristique des clochers savoyards.
L’intérieur de l’église, d’une grande sobriété, présente une nef unique, voûtée d’arêtes, précédée d’une tribune qui supporte aujourd’hui le buffet d’orgue, flanquée de bas-côtés abritant des chapelles dans chacune des trois travées. C’est le seul édifice de l’ordre à posséder des collatéraux, marque de sa qualité d’église de pèlerinage. A la clé des arcades de la troisième travée ont été installés (au XIXe ?) de grands ornements en stuc: au nord, armoiries de la duchesse de Montmorency, proche de Jeanne de Chantal, et qui, devenue veuve, se retira à la Visitation de Moulins en 1634. C’est elle qui fit rapatrier de Moulins à Annecy la dépouille mortelle de Jeanne de Chantal, décédée à Moulins en 1641. Cet ornement surplombe l’arcade qui donne accès à la chapelle où se trouve la dalle recouvrant le tombeau dans lequel le corps de Jeanne de Chantal fut déposé entre 1648 et 1751.
Au sud, à la voûte de l’arcade de la chapelle où se trouve le tombeau où le corps de François de Sales fut déposé de 1648 à 1662 ce sont les armoiries de Michel Particelli d’Emery, -surintendant des finances de Louis XIII puis de Louis XIV- qui finança une partie des travaux de la chapelle en remerciement de la guérison miraculeuse de son fils. La nef débouche sur le chœur, d’une seule travée, mais d’un volume important, fermé par un chevet plat. On observe de part et d’autre du chœur, en hauteur, des petites ouvertures grillagées, aujourd’hui murées, qui permettaient aux religieuses qui ne se trouvaient pas dans la clôture mais notamment à l’infirmerie, c’est-à-dire ici même, de suivre les offices. De même, la grille de la clôture demeure visible.
La lumière pénètre abondamment dans l’édifice par de vastes fenêtres hautes dont on ne retrouve le modèle qu’à l’église de Thônes.
Le décor intérieur
Si les campagnes successives de restauration ont permis de redonner à l’église un aspect architectural somme toute assez proche de l’état d’origine, il n’en va pas de même pour le décor intérieur. On sait que cette église qui était aussi un lieu de pèlerinage puisque les sépultures des deux fondateurs de l’ordre de la Visitation s’y trouvaient depuis 1648 et y sont restées jusqu’en 1662 en ce qui concerne François de Sales et 1751 pour Jeanne de Chantal, était dotée d’un décor extrêmement riche : retables, fresques, sculptures, tableaux etc. La création de l’ordre de l a Visitation s’insère dans le vaste mouvement de la Contre-réforme.
Seul vestige du décor d’origine, la très belle statue XVIIIe de sainte Jeanne de Chantal installée dans la chapelle sainte Marie-Madeleine.
Le retable du maître-autel est une réplique réalisée en 1889 du retable d’origine, sculpté en 1660 par le Huchier annécien Louis Merle, détruit à la Révolution. Saint Augustin dont la règle monastique régit l’ordre depuis 1616-1618, à gauche et Saint François de Sales, cofondateur de l’ordre, à droite y figurent en bonne place.
- L’église au 19e avec ses habitations. Ach.dép. 8FI574
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Conférences : programme pour le 1er trimestre 2023
- Mercredi 4 janvier : « Le Mont Blanc vu par les peintres » Jacques Perret
- Mercredi 1 février : « Georges Hermann » Brigitte Hermann
- Mercredi 1 mars : « Le pont et le Prince, histoire du pont de Villard-Clément en Maurienne » Jean Luquet
- Mercredi 12 avril : « Templiers et hospitaliers de la Commanderie de Chambéry : présence des ordres religieux militaires dans le sud de la Savoie (décanat de Savoie, diocèses de Belley, Maurienne, Tarentaise et Aoste) du XIIe au XVIIIe siècles. Jean-Pierre Dubourgeat
- Mercredi 3 mai : « Une argenterie du XVIIe siècle à 40 m. au fond du lac d’Annecy » Pierre Buttin
Les conférences ont lieu habituellement les premiers mercredis de chaque mois, à 17h, à l’Espace Yvette Martinet à Annecy (sauf au mois d’avril).
Le samedi 10 à 15h juin 2023 au château de Montrottier. Hélène Maurin, Directrice des Archives départementales de la Haute-Savoie, prononcera une conférence sur « Architectes et architecture dans le bassin annécien : panorama de 100 ans de collecte aux Archives départementales de la Haute-Savoie »
Read MoreSortie culturelle du jeudi 16 juin 2022
Après deux ans d’absence dû au confinement, j’ai enfin le grand plaisir de revoir ou de faire connaissance de 40 personnes dans ce transport qui nous est fidèle, le car Francony.
En accord avec notre président de l’Académie florimontane, Jean Viallet, j’ai choisi cette sortie dans un lieu très réputé de par ses nombreuses visites très diversifiées à Brou, proche de Bourg-en-Bresse.
Dès 10 heures, nous avons découvert le Monastère Royal, le musée et l’église : une guide y commenta leurs origines. Marguerite d’Autriche, fille de l’empereur Maximilien et petite-fille de Charles le Téméraire, fut veuve à 24 ans d’un prince, le duc de Savoie Philibert le Beau. Elle décida alors de bâtir aux portes de Bourg-en-Bresse trois somptueux tombeaux. La construction de ces tombeaux nécessita 25 ans de travail par des maîtres de France et de Flandre de 1506 à 1532. Madame Suzanne Mouchet, adhérente de l’Académie florimontane en profita pour nous présenter « son bouquet » que l’Art Flamand et Bourguignon. Les vitraux dominants les tombeaux furent admirés et copieusement photographiés.
Pour le déjeuner, nous nous rendîmes par le car vers Bourg-en-Bresse où le repas fut servi dans le restaurant « le Verchère ».
L’après-midi, sous la conduite d’un guide, nous avons calmement découvert et visité le village médiéval de Pérouges.
Nous étions de retour à Annecy pour 20 heures, très satisfaits de ces visites enrichissantes.
Françoise Garin
Responsable de la sortie culturelle annuelle
Conférences : programme pour fin 2022
Les conférences ont lieu à 17 heures, salle Yvette Martinet, 15 avenue des Iles à Annecy (ligne de bus 6, arrêt Espace Yvette-Martinet)
- Mercredi 5 octobre : « Les Girod bienfaiteurs des deux mondes » par Jean-François Campario,
- Mercredi 2 novembre : « Le Général Dessaix » par Jean Baud
- Mercredi 7 décembre : Concours de poésie de l’Académie
Conférences : programme du 1er trimestre 2022
Les conférences ont lieu à 17 heures, salle Yvette Martinet, 15 avenue des Iles à Annecy (ligne de bus 6, arrêt Espace Yvette-Martinet) sauf la conférence du 25 juin qui aura lieu au Château de Montrottier à Lovagny à 15h.
- Mercredi 5 janvier : « Du seul pour la Savoie » par Pierre Geneletti,
- Mercredi 2 février : « Les notables annéciens au XIXème siècle : Influence et permanence dans un territoire en mutation » par Dominique Griot Gobert,
- Mercredi 2 mars : « Montrottier en images : le château à travers, le dessein et la gravure » par Julien Coppier,
- Mercredi 6 avril : « Un Européen avant la lettre : Georges Muffat vu par Paul Guichonnet » par Marie-Claire Bussat,
- Mercredi 4 mai : « Quelques anecdotes et remarques sur l’exercice de la pharmacie et sur la publicité pharmaceutique à Annecy pendant la Grande Guerre » par Pierre Labrude,
- Samedi 25 juin : « François de Sales, évêque de Genève-Annecy » par Frédéric Meyer
Conférences : programme du 4ème trimestre 2021
Les conférences ont lieu à 17 heures, salle Yvette Martinet, 15 avenue des Iles à Annecy (ligne de bus 6, arrêt Espace Yvette-Martinet).
- Mercredi 6 octobre 2021 : Marie-Claude RAYSSAC « Indésirables ordures : la gestion des déchets urbains à Annecy du XVIII° siècle à nos jours »,
- Mercredi 3 novembre 2021 : Jean Henri VIALLET « Marie-Christine de Bourbon, épouse du roi Charles-Félix »,
- Mercredi 1er décembre 2021 : Solange JEANBERNE « Rapport du concours de poésie ».
Florilège florimontan
Le titre pourrait sembler redondant si on interroge l’étymologie. En effet, florilège renvoie à fleur et l’adjectif florimontan à fleur des montagnes. La devise de l’ancienne Académie florimontane n’est-elle pas « flores frutusque », « des fleurs et des fruits » à laquelle le neveu de François de Sales, Mgr Auguste de Sales ajouta l’adjectif « perennes », c’est-à-dire « éternels ». parce que ce dernier constatait que « les Muses fleurissoient parmy les montagnes de Savoye, il fust à propos de l’appeler Florimontaine et de luy bailler pour devise : Fleurs et fruicts. »
La tradition s’est maintenue, traversant les siècles grâce à Jules Philippe, puis plus tard avec les concours de poésie créés au cours du XIXe et XXe siècles qui, chaque année, enrichissent notre Revue savoisienne. C’est dire que Thalie, la muse de la poésie, est bien présente au sein de notre Académie comme le prouve le numéro spécial (Hors série 2020, Spécial Coronavirus) de la revue nationale éponyme, Les Amis de Thalie, La vie au temps du coronavirus. Celle-ci a retenu trois créations poétiques de Florimontans bien connus. Il s’agit de Gilbert Chatenoud, de Georgette Chevallier et de Bernard Premat qui démontrent que les poètes ne font pas partie du cercle des poètes disparus mais sont bien vivants et présents malgré les affres dus à ce Covid 19.
Nous offrons aux lecteurs ces compositions qui meubleront vos heures de loisir et vous offrirons peut-être le viatique propre à combattre nos angoisses devant cette pandémie.
Commençons par les deux sonnets de Gilbert Chatenoud. Le premier est intitulé :
Le « Coronassassin » :
Voici que notre automne, autoritaire, pose
Au plus profond de nos peaux un silence vicieux
Qui nous fait, malgré nous, lever les mains aux cieux,
Pour tenter y cueillir une dernière rose…
Une royale fleur, frileuse, qui s’oppose
Au délétère flot du corona vicieux
D’empoisonner la sève, au flot silencieux,
De notre humanité chair…pris de sinistrose.
Rassurons nous, amis, nous ne sommes point seuls,
A voir cet inconnu entrouvrir les linceuls
De ce dernier chemin…menant au cimetière !
Combien de jeunes gens, Ô ! combien d’innocents,
Se meurent sous le feu de l’heure meurtrière,
Du « coronassassin »…dévoreur de nos sangs !
Gilbert Chatenoud
Le deuxième sonnet de G. Chatenoud pose la question du temps et de la fin de cette pandémie et des souffrances qu’elle fait subir à l’humanité
Jusqu’où
Va-t’en loin de chez nous dévoreur de sang chaud !
Retourne d’où tu viens, va mourir dans les flammes
De cet enfer de feu, où les antiques lames
Obéissaient aux vœux de foutus maréchaux.
Et coupaient dans les chairs, de malheureux gauchos,
De quoi nourrir le sang bouillant de ces infâmes
Démons dont s’entendaient les millénaires brames
Des assassines voix, cloîtrées en leurs cachots.
Par surprise, aujourd’hui, la folle pandémie
De son humain penchant pour la gastronomie
Universelle, en sait les mille et un parfums.
Jusqu’où laisserons-nous, pour cause d’ignorances,
Cet ennemi compter les milliers de défunts,
Innocents emportés, en d’horribles souffrances ?
Gilbert Chatenoud
§§§§
Georgette Chevallier y va de quatre Haïkus où dénonçant ce fléau elle esquisse un brin d’espoir en des lendemains meilleurs
Haïkus de circonstance
Hypocrisie
Coronavirus
Très élégant nom royal
Cachant une horreur…
***
Date Historique
Coronavirus
A noter dans les Annales
On s’en souviendra
Réconfortant
Coronavirus
Crainte partout mais aussi
Une chaude entraide.
***
Peu importe aux fleurs
Epanouies au jardin
Coronavirus
Georgette Chevallier
§§§§
Enfin dans cette anthologie un pastiche de la célèbre fable de La Fontaine que les lecteurs reconnaîtront facilement dû à la plume de Bernard Premat où perce un peu d’humour face à cette pandémie et au ressenti du 1er confinement. A travers les personnages cités vous reconnaîtrez des membres éminents de l’Académie florimontane .
Le Coronavirus !!!
Un mal qui répand la terreur
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Le coronavirus (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux hommes la guerre.
Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient confinés;
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie…
Le président de la Florimontane, devant ce cataclysme avéré
Par courriel interposé tint conseil, et dit : « Mes chers Amis,
Je crois que le ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune.
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la guérison commune,
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
Ont fait de pareils dévouements.
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi en bon mauriennais, satisfaisant mes appétits gloutons,
j’ai dévoré force moutons
arrosés de blanc de Savoie
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense ;
Même s’il m’est arrivé quelque fois de manger
la part du berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
Que le plus coupable périsse…
Tous les gens querelleurs jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun étaient de petits saints.
Cela allait du chablaisien à l’albanais, voire à l’ensemble des genevois.
Un Florimontan quelque peu rat de bibliothèque,
Tint cependant ces quelques innocents propos :
« La faim intellectuelle, l’occasion, la curiosité, et, je pense,
Quelque diable me poussant,
Je pris quelques Revues savoisiennes
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. »
A ces mots on cria haro sur le baudet,
Maître Yves, prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger la nourriture spirituelle d’autrui ! Quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Noble Delerce en son château de Montrottier s’en tint à cette ordalie
Les trois présidents des Sociétés savantes annéciennes rendirent de conserve
Le même verdict
Pour ôter cette brebis galeuse de la compagnie salésienne.
Et c’est ainsi que l’on ferma la permanence du jeudi matin
Que l’on s’abstint durant une quarantaine avant Pâques du miel salésien
Prenant la ferme résolution de ne point fréquenter quelque temps la ruche
Bourdonnante de La Florimontane
Heureux d’avoir échappé au virus qui s’infiltre partout dans les interstices culturels de la ville de Necy.
Pour cela il fallait expulser tous les bourdons ou frelons malotrus et indécis
Qui pouvaient polluer ce beau pays du Genevois.
Humoristiquement vôtre, tout en ne souhaitant pas revendiquer la place du baudet en question ou du rat de bibliothèque qui s’est égaré dans les rayons de la « librairie » de nos félins Florimontans à la recherche de quelques Revues savoisiennes épuisées.
Bonne et heureuse année 2021 en prenant soin de vous en attendant le vaccin
Bernard Premat
Read MoreSortie culturelle 2020
Les circonstances actuelles nous imposent de reporter à l’année prochaine la sortie culturelle qui était programmée pour le jeudi 18 juin 2020 en gardant le même programme : visite de l’abbaye de Brou et du village de Pérouges dans l’Ain.
En effet, même si la fin du confinement nous est annoncé pour le 11 mai, nous ne pourrons pas organiser de rassemblement de plus de deux personnes jusqu’à une date indéterminée.
Nous regrettons d’avoir été contraints de prendre cette décision, mais notre santé à tous doit être privilégiée.
Read MoreConférences : programme du premier semestre 2020
- 8 janvier 2020 : Jean-Claude Rey. Rodolphe Töpffer, un humoriste bienveillant. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 5 février 2020 : René Devylder. Les aciers spéciaux à Ugine. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 4 mars 2020 : Danielle Decrouez. Les catastrophes naturelles en Haute-Savoie et en Suisse. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 1 avril 2020 : Marie-Claire Bussat-Envoldsen. Un européen avant la lettre : Georges Muffat vu par Paul Guichonnet. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 6 mai 2020 : Francine Brachet. Les ponts du Diable de l’arc alpin. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 3 juin 2020 : Georgette Chevallier. À propose de Pierre Loti et de la famille Besnard. À 18h, château de Montrottier
Revue savoisienne 2019
La Revue savoisienne 2019 a échappé au Covid 19 et a pu être distribuée dès la fin septembre à tous nos adhérents qui étaient en règle avec leurs cotisations de l’année 2020. Le virus n’a pas atteint notre moral et nous avons pu vous livrer les articles bienvenus avant le confinement pour meubler vos heures de lecture.
C’est ainsi que vous avez eu la primeur de l’année florimontane 2019 avec les procès-verbaux concernant l’année 2019. Notre Président Jean Viallet en a profité pour rédiger un compte rendu détaillé et précis concernant le château de Montrottier après trois ans d’exploitation. Tous les lecteurs pourront se faire une idée des travaux entrepris au château et des manifestations qui s’y sont déroulées, preuves que la société d’exploitation du château a bien mérité des éloges de l’Académie.
Parmi ces manifestations nous avons repris les discours d’hommage à notre président d’honneur Paul Guichonnet, hommages qui ont été rendus au château de Montrottier auxquels nous avons ajouté les articles de journaux italiens très sensibles à la connaissance des Alpes qu’apportait l’oeuvre de Paul Guichonnet. En même temps nous avons associé la mémoire de Joseph Ruscon à celui qui a été son conscrit et son ami parmi les plus proches.
Quant au contenu des communications qui ont été retenues, signalons la conférence de notre jeune historienne Esther Deloche intitulée Le chanoine Rebord, une personnalité à redécouvrir, un personnage que les chercheurs rencontrent très souvent sans bien le connaître et qui a été l’initiateur du Dictionnaire du clergé haut-savoyard au XIXe siècle. Jean-Noël Parpillon dit Fiollet suite à sa conférence au château de Montrottier a raconté avec beaucoup de documents l’itinéraire qui mena François Bulloz de Vulbens, son village natal, à la direction à Paris de La Revue des Deux Mondes. De même, nous avons publié la contribution d’Anne Noschis, qui avait ravi son auditoire avec sa conférence sur François Bonnivard, le prisonnier de Chillon.
De plus, les Florimontans ont pu cette année découvrir les richesses de la bibliothèque de l’Académie florimontane grâce aux talents de Claire Laurencin, d’Isabelle Bouvier, de Julien Coppier et de Jean-Pierre Coudray qui ont présenté les joyaux de nos collections. De même, Les Glanes de Montrottier apportent des connaissances nouvelles au fur et à mesure des travaux de restaurations des objets des collections de Montrottier. Cette année, Julien Coppier raconte les relations entre la famille FrèreJean et Marès à propos de la statue équestre de Louis XIV à Montpellier. Bernard Premat commente longuement un tableau dénommé L’Adoration de Francesco Zaganelli, tableau classé qui appartient aux collections du château. Enfin la restauration de deux Pietà a permis à la restauratrice Fanny Grué de contribuer à une meilleure connaissance d’un corpus de Pietà savoyardes. Cette étude de par son analyse technique apporte indéniablement une connaissance approfondie de la statuaire savoyarde. A ces contributions remarquables, nous avons ajouté la Chronique des découvertes archéologiques dans le département de la Haute-Savoie. Cette rubrique sous la direction de Joël Serralongue fait désormais partie du patrimoine de La Revue savoisienne continuant une tradition florimontane remontant au XIXe siècle. Cette année La Chronique portait entre autres sur les découvertes de l’arrondissement d’Annecy ainsi que sur les prospections en Chablais.
Par ailleurs, La Revue savoisienne ne serait pas La Revue savoisienne sans la publication du palmarès traditionel Andrevetan du concours de poésie 2019 et dont la présidente Solange Jeanberné se fait un plaisir de nous présenter les meilleurs poèmes primés. Le tout se terminant par la bibliographie savoisienne tenue par Isabelle Bouvier et les pages toujours bienvenues de Louis Touvier sur le pays de Fillières.
Mais une fois n’est pas coutume, nous signalons l’ouvrage de notre doyenne de 102 ans, Lina Coudray Vivet-Gros Les Mots d’autrefois à Macot (Savoie) publiée par le Centre de la culture savoyarde de Conflans et la Société d’histoire et d’archéologie d’Aime-La Plagne. Voir la note de lecture de notre revue. Vraiment un antidote au Covid 19 et qui prouve que la doyenne de La Florimontane tient le vaccin de longue vie bien avant tous les laboratoires du monde entier. !
Donc Florimontans sur cette jubilatoire information concernant la vitalité de notre compagnie, nous vous souhaitons une roborative lecture
Lisez et faites connaître La revue savoisienne 2019 c’est un élixir de longue vie et vous ne serez pas déçu avec ce numéro 159.
Prenez soin de vous !
Bernard Premat, directeur de La Revue savoisienne.
Read MoreSortie culturelle 2019
La sortie annuelle de l’Académie a été consacrée à la visite des châteaux de Chillon et de Ripaille. Les Florimontans étaient au nombre jamais atteint de 49.
Château de Chillon : En arrivant à 10 heures, les Florimontans ont été accueillis par M. François Cardinaux, président de la Société des Amis de Chillon. M. Cardinaux, assureur à Vevey est également député du canton de Vaud et colonel de l’armée suisse. Après un chaleureux mot de bienvenue, il s’est retiré pour laisser les Florimontans entre les mains de deux guides qui ont formé deux groupes. Particulièrement agréables, ces deux guides ont fait visiter et ont commenté l’essentiel des salles du château et se sont retirés laissant les Florimontans déambuler à leur guise dans les autres pièces et les différentes cours du château.
Château de Ripaille : Après le déjeuner pris dans un restaurant de Neveucelle, direction le château de Ripaille où les Florimontans ont été accueillis par M. Pierre-Sébastien Burnichon, directeur de la Fondation Ripaille qui a guidé le groupe dans les différents bâtiments composant l’ensemble du domaine de Ripaille. Il a rappelé l’histoire de la Fondation et des différents bâtiments, ainsi que leur utilisation au cours des siècles. Pour terminer, M. Burnichon a fait déguster aux Florimontans du vin blanc du domaine viticole de Ripaille.
Read MoreConférences : programme du premier semestre 2019
- 9 janvier 2019 : Michel Meyer. La via Francigena, renaissance d’un chemin de pèlerinage du Xe siècle. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 6 février 2019 : André Lespine. Emile Simonod céramiste, peintre et poète savoyard. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 6 mars 2019 : Jean-François Campario. Nicolas Girod à la Nouvelle Orléans. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 3 avril 2019 : Michel Bailly. La Savoie historique dans les jeux olympiques de 1992. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 15 mai 2019 : Esther Deloche. Le chanoine Rebord un illustre inconnu. À 17h, salle des Clarisses à Annecy
- 5 juin 2019 : Jean-Noël Parpillon dit Fiollet. De Vulbens à La Motte-Servolex, un itinéraire privé, littéraire et politique. François Buloz et la revue des Deux Mondes. À 17h au château de Montrottier
Revue Savoisienne 2018
La Revue savoisienne 2018
La Revue savoisienne 2018 est arrivée à notre local et sur un air entendu vous pourrez lire sans vous presser les articles suivants :
L’année florimontane qui vous raconte les activités de notre académie durant l’année 2018.
In memoriam à Paul Guichonnet de Bernard Premat suivi des discours prononcés lors des funérailles, à Bonneville, de notre président d’honneur, Paul Guichonnet.
Les écrits de Mgr Louis Rendu, évêque d’Annecy, des sciences naturelles au projet social européen de notre confrère Rémi Mogenet.
Une aventure camisarde dans le Duché de Savoie (1704-1707) de Jean-Pierre Michaud.
Marie Curie et son engagement durant la première guerre mondiale ainsi que Mobilisation de Marie Curie sur le terrain de nos consœurs Claire Laurencin et Arlette Meyer.
Un site funéraire du haut Moyen Âge à Saint-Pierre-en-Faucigny de Loïc Benoit.
Les Glanes de Montrottier sous la direction de Julien Coppier.
Chronique des découvertes archéologiques dans le département de la Haute-Savoie en 2018 de Joël Serralongue.
Pourquoi les moines ne sont-ils pas installés dans le massif alpin ? de Laurent Rippart.
Le comte de Savoie au service du roi de France au début de la guerre de Cent Ans d’après la comptabilité savoyarde (1339-1340) de Sylvain Macherat.
Les femmes savoyardes dans la Grande Guerre 1914-1918 de Sébastien Chatillon.
Deux articles signés de notre confrère Louis Touvier Saint Maurice d’Agaune, Théodule, le grand saint des Alpes.
État de siège et libertés publiques, Retour sur une affaire ancienne de Jean-François Davignon.
Palmarès du concours de poésie 2018 de Solange Jeanberné.
Notes de lecture de Georgette Chevallier, Bernard Premat, François Demotz, Yves Tyl.
Bibliographie savoisienne d’Isabelle Bouvier.
Ce menu fort copieux concernant l’histoire de la Savoie vous est proposé à notre local où vous pouvez tous les jeudi matin savourer le miel des recherches savoisiennes tout en dégustant un café offert par de charmantes florimontanes et des florimontans tout entier à votre service. Profiter de ces matinées où la bibliothèque vous est ouverte et où les conversations pourront donner des pistes de travail aux amateurs au sens étymologique de l’histoire de la Savoie. À tous nos lecteurs potentiels nous leur souhaitons bon appétit. Pour clore ces agapes savoisiennes nous remercions particulièrement tous ceux qui ont contribué à la parution de La Revue savoisienne, les Floirmontans qui ont corrigé les épreuves liminaires sans oublier M. Yves Connac directeur d’Ycopub et son équipe qui ont eu le souci de la mise en pages et des différentes étapes de la publication.
Bernard Premat
Directeur de La Revue savoisienne.
Conférences : programme du 2ème semestre 2018
- Mercredi 3 octobre : Une rencontre improbable : le duc Victor-Amédée II et les Camisards de Jean CAVALIER par Jean-Pierre MICHAUD
- Mercredi 7 novembre : Marie Curie et son engagement durant la première guerre mondiale par Claire LAURENCIN et Arlette MEYER
- Mercredi 5 décembre : Le compte-rendu du concours de poésie 2018 par Solange JEANBERNE
Sortie culturelle 2018
La sortie du 13 juin 2018 a permis à 39 personnes de se rendre dans le Chablais afin de visiter avec un guide deux abbayes.
Celle de Saint-Jean-d’Aulps fondée à la fin du XI° siècle par deux moines venus de l’abbaye de Molesmes en Bourgogne. Ils en firent un site monastique majeur de la Savoie médiévale. Affiliée à l’ordre cistercien en 1136, elle étend rapidement son influence sur le Chablais, le Faucigny et même dans le Jura. L’abbaye fut aussi un lieu de pèlerinage, mais les moines en furent chassés en 1792 par les Français qui envahirent la Savoie. En 1823, les habitants décident de détruire le monastère pour en récupérer les pierres afin de reconstruire leur église paroissiale incendiée. Ce qui reste de l’abbatiale est toujours considéré comme l’un des joyaux de l’architecture cistercienne.
Après le repas pris à La Chapelle d’Abondance, les participants ont pu visiter l’église et le cloître de l’abbaye d’Abondance. Celle-ci fondée au XIV° siècle par des chanoines de saint Augustin dévoile la puissance d’une architecture gothique de montagne, et recèle de fabuleux trésors artistiques. À partir du XVII° siècle elle fut occupée par des moines cisterciens et fut supprimée en 1761. La journée s’est terminée à la maison du fromage d’Abondance.
Read MoreSortie culturelle 2017
La sortie du 15 juin 2017 a permis à 25 personnes de se rendre en Bourgogne pour, le matin, une visite guidée de l’abbaye de Cluny et ensuite la cité abbatiale.
Cette abbaye a rayonné sur l’Europe, avec sa grande église datant de 910, aux proportions gigantesques. En effet, les plus hautes voûtes du monde roman témoignent encore aujourd’hui de ce gigantisme ; les vestiges restaurés de l’immense église abbatiale et les espaces des bâtiments du XVIIIe siècle, remis en valeur en 2010, invitent à une découverte exceptionnelle de ce lieu unique.
Les participants ont ensuite traversé le bourg monastique pour se rendre au restaurant tout en repérant les maisons médiévales.
Après le repas, la visite guidée du haras national présenta un autre intérêt au voyage. Ce haras, créé en 1807 par la volonté de Napoléon 1er, est un lieu dédié au cheval, où le dépôt d’étalons est destiné à assurer la pérennité des races. La visite des écuries, de la sellerie d’honneur et d’une collection de véhicules hippomobiles fut suivie d’une belle démonstration de travail d’un artiste équestre en résidence à Cluny, qui donna l’occasion de faire belles photos.
Read MoreRevue savoisienne 2017
La Revue savoisienne 2017 est arrivée bien avant le beaujolais nouveau. C’est un événement à souligner ! Remercions tous les bénévoles sans oublier Yves Connac, directeur d’Ycopub, qui ont fait le forcing pour que la revue soit à la disposition des Florimontans à jour de leur cotisation dès la séance inaugurale de la séance du 3 octobre. Ces derniers sont priés de la prendre à notre local le jeudi matin. Ceux qui n’ont pas payé leur cotisation pourront toujours le faire lors des permanences de l’Académie. Vous serez les bienvenues tout en buvant le petit café que vous offrira notre vice-présidente Claire Laurencin avec l’aide de notre archiviste Jean-Pierre Coudray. Ce sera l’occasion d’échanges amicaux et fructueux.
En effet, le contenu de La Revue 2017 vous permettra de satisfaire vos papilles gustatives grâce à l’article de Jean-Yves Sardella sur la cuisine médiévale avec Maître Chiquart à la cour d’Amédée VIII de Savoie. Pierre Labrude vous entretiendra sur les recettes de cuisine dans les formulaires pharmaceutiques tandis que Sébastien Chatillon pour le centenaire de la guerre de 1914-1918 vous donnera une étude très détaillée sur l’alimentation des poilus dans les tranchées. Ce sont les antipasti comme diraient nos confrères italiens.
Avec Sébastien Savoy, vous aurez au menu une étude fort documentée sur les apports du cadastre sarde concernant la société et la démographie en Genevois vers 1730. Également, notre président, Jean Viallet, vous offrira une étude détaillée de trois importantes réformes du roi de Sardaigne Charles-Félix : l’enseignement, la justice et les carabiniers.
Suit un hommage émouvant à Georges Grandchamp d’Yves Connac accompagné de son portrait brossé par Bernard Premat.
Une communication de Françoise Paoli sur le destin d’Anne d’Este, duchesse de Guise et de Genevois-Nemours vous permettra de prendre conscience d’une femme de caractère au milieu des difficultés causées par les guerres de religion.
Les traditionnelles glanes de Montrottier vous renseigneront sur les trésors des collections du château éponyme avec les apports de Sophie Marin sur la statuaire religieuse, avec des documents inédits et de photographies relatifs au château décrits par notre responsable des collections, Julien Coppier. La chronique des découvertes archéologiques tenue par Joël Serralongue vous tiendra au courant des dernières fouilles en Haute-Savoie durant l’année 2017.
A ce menu déjà copieux sont ajoutés des contributions de J.-F. Campario sur Voltaire/Rousseau en val de Thônes, une odeur de souffre ; de Louis Touvier sur saint François de Sales en pays de Fillière (1607-1608), sur Pays de Fillière, pays de frontière ainsi qu’une communication de Francine Brachet proposée au 140e Congrès national des sociétés historiques sur les technologies numériques : instruments de création d’un réseau savant savoisien.
Enfin, au dessert, cerise sur le gâteau, vous aurez le compte rendu du concours de poésie 2017 par Solange Jeanberné ainsi que différentes notes de lecture rédigées par
Georgette Chevallier, Bernard Premat, Laurent Perrillat, Yves Tyl le tout saupoudré par la traditionnelle bibliographie dressée par Isabelle Bouvier. Vraiment un menu qui réjouira plus d’un historien ou amateur au sens étymologique de l’histoire locale.
En vous souhaitant bon appétit à la réception de La revue savoisienne 2017
Bernard Premat,
Directeur de la publication.
Conférences : programme du 1er semestre 2018
Séances de l’Académie florimontane, salle Jeanne de Jussie (Clarisses), quai des Clarisses à Annecy
- Mercredi 3 janvier à 17 h00 : Les résidences secondaires individuelles en Haute-Savoie entre lac et montagne, du XIXe siècle à nos jours avec Robert WEBER
- Mercredi 7 février à 17 h00 : Les écrits de Mgr Louis Rendu, évêque d’Annecy, des sciences naturelles au projet social européen avec Rémi MOGENET
- Mercredi 7 mars à 17h : Brou, église funéraire. Enjeux d’une fondation (1480-1509) avec Cédric MOTTIER
- Mercredi 4 avril à 17h : Costumes et traditions de Savoie avec Bernard GRÖLL
- Mercredi 2 mai à 17h : Étrange et étranger, le site funéraire de Saint-Pierre en Faucigny avec Loïc BENOIT
- Mercredi 6 juin à 18 heures au château de Montrottier : Ascètes ou gloutons ? Mythe et réalité, l’alimentation monastique au Moyen-Age avec Arnaud Delerce
- Mercredi 20 juin 2018 à 18 heures au château de Montrottier : Julien Coppier, membre du comité de l’Académie florimontane et responsable scientifique des collections de Montrottier, propose la conférence : « Paul Cabaud (1817-1895), peintre et Florimontan ». Après un rappel du contexte historique, J. Coppier présentera une esquisse biographique de cet artiste et photographe annécien, surtout connu à son époque comme paysagiste. Puis, poursuivant ses travaux sur l’histoire des collections du château, J. Coppier reviendra sur des œuvres de Paul Cabaud, propriétés de la Florimontane. Ce sera pour le conférencier l’occasion d’évoquer l’actualité des collections, en s’intéressant à des œuvres de P. Cabaud récemment restaurées.
Conférences : programme du 2e semestre 2017
L’Académie florimontane vous donne rendez-vous à partir d’octobre !
Mercredi 4 octobre :
Le traité du 16 mars 1816 et la « fabrication » de la frontière de la Savoie et du canton de Genève, Claude BARBIER
Mercredi 8 novembre :
Anne d’Este, duchesse de Guise puis de Genevois-Nemours. Le destin d’une femme pendant les guerres de religions, Françoise PAOLI
Mercredi 6 décembre :
Compte-rendu du concours de poésie 2017 de l’Académie florimontane, Solange JEANBERNE
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Conférences : programme du 1er semestre 2017
L’Académie florimontane vous donne rendez-vous en 2017 !
Mercredi 4 janvier :
La grande oubliée de la guerre 1914-1918 : la TSF, Michel AMOUDRY
Mercredi 1er février :
Hommage à Jeannie Leriche, Claire LAURENCIN
Approche de la cuisine médiévale, ou l’art culinaire à la cour d’Amédée VIII, Jean-Yves SARDELLA
Mercredi 1er mars :
Les recettes de cuisine dans les formulaires de pharmacie, Pierre LABRUDE
Mercredi 5 avril :
La cuisine des tranchées (1914-1918), Sébastien CHATILLON
Mercredi 3 mai :
Société et démographie en Genevois vers 1730 d’après le cadastre sarde, Sébastien SAVOIE
Mercredi 7 juin, à 18h, au château de Montrottier :
Trois grandes réformes du roi Charles-Félix : éducation, justice, carabiniers, Jean VIALLET
Retrouver l’ensemble des conférences du dernier trimestre 2017 proposées par l’Académie Florimontane, l’Académie Salésienne et les Amis du Vieil Annecy.
Read MoreRevue savoisienne 2015
La Revue savoisienne 2015 est arrivée !
Dès le mercredi 2 novembre, vous pourrez la récupérer lors de la conférence mensuelle qui se déroule salle des Clarisses.
Dès le jeudi 3 novembre, elle sera disponible au siège de l’Académie florimontane, 1 place de l’Hôtel de Ville à Annecy.
Bonne lecture !
Read MoreConférences : programme du 2e semestre 2016
L’Académie florimontane vous donne rendez-vous à partir d’octobre !
Mercredi 5 octobre :
Le docteur Mottard, médecin et les épidémies de choléra au XIXe siècle, Pierre GENELETTI
Mercredi 2 novembre :
Sommeiller, l’ingénieur et son engagement politique, André PALLATIER
Mercredi 7 décembre :
Compte-rendu du concours de poésie 2016 de l’Académie florimontane, Solange JEANBERNE
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Conférences : programme du 1er semestre 2016
L’Académie florimontane vous donne rendez-vous en 2016 !
Mercredi 6 janvier :
Un bureau de recrutement dans la Grand Guerre : la subdivision d’Annecy (1913-1919), Sébastien CHATILLON
Mercredi 3 février :
Le rôle scientifique et culturel des Archives de la Haute-Savoie : l’étude des monuments aux morts, Hélène MAURIN & Julien COPPIER
Mercredi 2 mars :
L’aristocratie du comté de Genève au Moyen-Age, Bernard DEMOTZ
Mercredi 6 avril :
Le cardinal de Brogny au concile de Constance, Louis TOUVIER
Mercredi 4 mai :
La fin peu glorieuse de l’abbaye de Talloires, Henri COMTE
Mercredi 1er juin, à 18h, au château de Montrottier :
Le XIIIe siècle : un âge d’or entre la Savoie et l’Angleterre, Yves CONNAC
Retrouver l’ensemble des conférences du dernier trimestre 2016 proposées par l’Académie Florimontane, l’Académie Salésienne et les Amis du Vieil Annecy.
Read MoreÉvénement au Château de Montrottier
Cérémonie du 13 novembre 2015 : Château de Montrottier
Au cours de cette cérémonie, le président de la fondation Crédit Agricole – Pays de France remettra au président de l’Académie florimontane un chèque de 22 000 € pour participer à l’assainissement et à la restauration du salon Frèrejean.
Read MoreColloque international au château de Ripaille : 5-6 novembre 2015
Les jeudi 5 et vendredi 6 novembre le château de Ripaille accueille le colloque « Établissements monastiques et canoniaux dans les Alpes du Nord (Ve au XVe siècle) ».
Chercheurs et universitaires viendront communiquer l’avancée des dernières recherches sur le monachisme médiéval dans les Alpes du Nord.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter ici le programme de ces rencontres.
Foire aux bouquins à Montrottier
A l’occasion des Journées du patrimoine 2015, le château de Montrottier vous propose le dimanche 20 septembre 2015, une foire aux bouquins. Seront au rendez-vous des livres anciens, vieux papiers, BD, cartes postales, magazines, affiches et photos ! Venez nombreux !
Horaires : de 10h00 à 18h00
Tarifs : Gratuité pour les visiteurs / 4€ le ml pour les exposants
Boissons et restauration rapide sur place le midi.
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Ils débarquent à MONTROTTIER : samedi 22 août 2015
En partenariat avec l’association De Gueules et d’Argent, le château de Montrottier vous propose le samedi 22 août 2015, un après-midi d’animations médiévales spéciales 13e siècle.
Horaires : de 13h30 à 18h00
Tarifs : Gratuité
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XLVIe Congrès des Sociétés savantes de Savoie : Appel à Communication
APPEL À COMMUNICATION
XLVI° CONGRÈS des SOCIÉTÉS SAVANTES de SAVOIE
à Saint-Jean-de-Maurienne, les 1 et 2 octobre 2016
Sur le thème : État et Institutions, autour du 600e anniversaire de l’érection du comté de Savoie en duché
Le 19 février 1416, l’empereur Sigismond érige le comté de Savoie en duché. Par cet acte politique, la Maison de Savoie et son chef, Amédée VIII, reçoivent une reconnaissance de premier plan en Europe et se placent sur pied d’égalité avec nombre de princes italiens ou de feudataires français. Ce changement important de statut intervient à une période d’apogée du pouvoir du nouveau duc, dont les possessions sont solidement établies depuis longtemps des deux côtés des Alpes, s’appuyant sur une administration efficace, tout en s’assurant le concours de ses peuples à la conduite de ses projets. Avant l’obtention de la couronne royale, au début du XVIIIe siècle, c’est un temps fort
de l’histoire de la dynastie qui stabilise durablement la place de la principauté en Europe.
L’Union des Sociétés Savantes de Savoie, à l’occasion de son 46e Congrès en octobre 2016, souhaite commémorer cet événement et s’en servir comme base d’une approche touchant les domaines du développement de l’État et des institutions, autour de 1416 naturellement, mais aussi à toutes les époques de l’histoire des États de la Maison de Savoie. Vous pouvez télécharger le flyer du congrès.
Dans cette perspective, nous souhaitons parcourir les champs suivants :
- Histoire diplomatique et politique : (re)lecture de l’événement de 1416 (causes, faits, conséquences), négociateurs et négociations, paix et guerre, contexte général des relations entre la Savoie et l’Empire mais aussi entre la Savoie et ses voisins, règne d’Amédée VIII dans une perspective de prestige, titulatures de la Maison de Savoie ou de certains de ses membres, autres événements similaires (dans les États de Savoie
mais aussi ailleurs en Europe, lorsqu’un prince ou une collectivité, par exemple, sont promus à un statut supérieur). - L’État et son développement : fondements théoriques et doctrines juridiques, les différents régimes politiques (monarchie absolue, monarchie constitutionnelle, démocratie), synthèses générales sur la longue durée, fonctions régaliennes, personnalités marquantes parmi les hommes d’État, moyens de l’action de l’État, impacts, réactions et mécanismes induits par son développement, conflits et polémiques, prélèvement mais aussi redistribution des richesses par l’État.
- Les instances de dialogue politique : l’État ne peut se développer sans le consentement des populations : représentation du peuple (des états généraux aux élus actuels), consultations (référendums, élections), « lobbying » et corporatisme, factions et partis, moyens de communication entre l’État et ses administrés, connaissance de l’opinion publique.
- Les institutions : tous les types, de l’Antiquité à nos jours, peuvent être évoqués, sous tous les aspects : militaires, civils, locaux (des communes à nos actuelles collectivités territoriales), religieux, étatiques ( justice, monnaie, police, finances, diplomatie etc.), économiques (corporations de métiers, transports, entreprises, organismes locaux, régionaux, nationaux et internationaux), sanitaires (hôpitaux, lutte contre les épidémies), sociaux (groupes sociaux, associations, « ordres », « classes », syndicats, médias). Il pourra s’agir de les décrire, d’en faire découvrir des méconnues, de proposer des synthèses sur des permanences et ruptures sur le long terme ou sur des événements ponctuels et on aura une attention particulière aux institutions publiques, liées à l’État.
Un comité scientifique a été constitué : Claude Barbier, docteur en histoire et président de l’Union des sociétés savantes de Savoie, Bernard Demotz, professeur des universités et président de l’Académie Florimontane, Pierre Dompnier, président d’honneur de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Maurienne, Pierre Geneletti, président de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Maurienne et Laurent Perrillat, docteur en histoire et président de l’Académie salésienne.
Read MoreVenise à Montrottier
VENISE A MONTROTTIER
TOUS LES JOURS DU 17 AU 31 JUILLET
LOVAGNY / 12 KM D’ANNECY
Chaque après-midi, du 17 juillet au 31 juillet, le château de Montrottier vous propose une animation sous le signe de Venise au cours de deux séances, une à 15 h 00 et l’autre à 16 h 30.
Visiteurs, touristes, amis du château, passionnés de Venise, n’hésitez pas à venir ou à revenir à Montrottier le temps d’ 1 h 30 de voyage au cœur de la cité des Doges. Vous découvrirez de près, grâce à la présentation d’une sélection de costumes du Carnaval, le patient travail des couturières, le choix des étoffes et des accessoires, la logique de création de ces habits de rêve.
En plus de cette passionnante approche, VENISE A MONTROTTIER vous offre une conférence ou un atelier découverte différent chaque des grands classiques sur Venise à l’inédit rempli de mystères.
Entrée adultes : 8,5 € Entrée Enfants (de 10 à 15 ans) animation VENISE A MONTROTTIER : 5,5 € Gratuit pour les moins de 10 ans Grand Tour : entrée couplée avec visite traditionnelle château, prix adulte : 12 € Grand Tour (enfants) : entrée couplée avec visite traditionnelle château : 7 €
CONCERT D’EXCEPTION AU BÉNÉFICE DE LA RESTAURATION DU CHÂTEAU
Dimanche 19 juillet 17h30 : La Musique vénitienne au XVIII ͤ siècle, un moment inoubliable au cœur de l’été, un acte de mécénat en faveur du château.
Concert au profit de la restauration du Château de Montrottier (20 € la place, 10 € pour les enfants) jusqu’à 15 ans avec la participation exceptionnelle de l’Ensemble Gastoldi :
Eva Kiss, chant, Anastase Démétriasès, flûtes à bec, Luca Taccardi, violoncelle,- Georges Kiss, clavecin
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS : 04.50.46.23.02 / www.chateaudemontrottier.com
Read MoreSortie culturelle 2015
PROGRAMME : Jeudi 11 juin 2015
Le jeudi 11 juin 2015, l’Académie florimontane organise une visite d’une journée au cours de laquelle les Florimontans visiteront :
- Le matin : le château de Septême qui est un site stratégique entre Savoie et Dauphiné depuis le Moyen-Age. Le château, ses remparts et ses jardins invitent les visiteurs à une promenade historique de l’Antiquité à la Renaissance. Cette imposante forteresse médiévale appartient à la même famille depuis 250 ans.
- L’après-midi : Fort Barreaux qui constitue l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes. Sa construction a débuté le 24 août 1597 par le duc de Savoie Charles-Emmanuel 1er pour défendre l’entrée de la vallée du Grésivaudan. Le fort est pris par les troupes du duc de Lesdiguières le 15 mars 1598. Conçu par l’architecte piémontais Ercole Negro, le fort a subi plusieurs modifications au cours du XVIIe siècle avant d’être profondément remanié par Vauban de 1692 à 1698.
Les inscriptions peuvent être prises le jeudi matin à l’occasion de la permanence de l’Académie qui est ouverte de 9h à midi.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.
Read MoreConférences : dernier trimestre 2015
Mercredi 7 octobre :
Le camp des Eclaireurs de Saint-Jorioz, haut-lieu d’éducation populaire, Yves TYL
Mercredi 4 novembre :
Pharmacopée savoyarde et pharmacopée française au 18e siècle, Pierre LABRUDE
Mercredi 2 décembre :
L’ethnographe Edmond de Ginoux aux îles Marquises, Jean-Claude REY
et Compte-rendu du Concours de poésie 2015 par Gilbert CHATENOUD
Retrouver l’ensemble des conférences du dernier trimestre 2015 proposées par l’Académie Florimontane, l’Académie Salésienne et les Amis du Vieil Annecy.
Read MoreConférences : 4ème trimestre 2014
Mercredi 1er octobre :
Gabriel de Launay, un Savoyard de Duingt, dernier vice-roi de Sardaigne, Louis TOUVIER
Mercredi 5 novembre :
Xavier de Maistre et l’Italie, Georgette CHEVALLIER
Mercredi 3 décembre :
Hommage à Maurice Druge, Jean-Claude LAVOREL
Compte rendu du concours de poésie 2014, Gilbert CHATENOUD
Read MoreLieux des Conférences
Les conférences de l’Académie ont lieu le 1er mercredi de chaque mois (sauf en juillet, août et septembre) salle des Clarisses à Annecy. Celle du mois de juin se tient dans la salle des gardes du château de Montrottier à Lovagny.
Read MoreSortie culturelle 2014 : TURIN
La sortie culturelle des 12 et 13 juin 2014 a permis aux 41 participants de découvrir, sous la conduite du professeur André Palluel-Guillard, la ville de Turin qui fut la capitale des Etats de Savoie à partir de 1563. La ville de Turin, qui compte aujourd’hui près de 900.000 habitants, doit son nom à la tribu des Taurisci ou Taurini qui s’était établie dans la région aux IV°-V° siècles av. J.C. C’est en 1248 que le comte Tomas II de Savoie s’y établit et la dynastie des Savoie développa la ville. Au cours de ces deux journées passées à Turin, les participants ont pu visiter :
- Le Palais Royal : sobre édifice, à la façade du 17ème siècle dessinée par Amadeo di Castellamonde, dans lequel il a été possible de d’admirer l’escalier des Ciseaux, réalisé par Filippo Juvara et de visiter les appartements somptueusement décorés (baroque, rococo ou néoclassique) et l’armurerie royale où se trouvent des armes anciennes.
- Le musée du cinéma : situé dans un bâtiment construit dans la deuxième partie du XIX°siècle, qui devait être à l’origine une synagogue. Transformé en musée du cinéma, il est possible grâce à un parcours interactif d’avoir un aperçu des grands thèmes de l’histoire du cinéma. Les plus courageux ont pris l’ascenseur pour accéder à la Mole Antonelliana qui permet de découvrir Turin.
- La Reggia di Veneria : situé à une quinzaine de kilomètres de Turin, ce Palais a été admirablement restauré après les destructions qu’il a subies lors de la dernière guerre.
C’était une résidence royale, rendez-vous de chasse conçu par Amadeo di Castellamonde, qui retrouve peu à peu sa splendeur baroque. Il a également été possible de découvrir le magnifique parc à la française qui entoure ce Palais.
Read MoreSortie culturelle 2013 : MONTPELLIER
La sortie culturelle des 2 et 3 juin 2013 a conduit une trentaine de Florimontans à Montpellier. Le départ place des Romains a eu lieu à 8 heures, par une journée qui se promettait très printanière !! Invités par l’Académie des sciences et lettres de Montpellier, reçue au château de Montrottier en septembre 2010, notre sortie était pour la première fois programmée sur deux journées.
Après une halte en cours de route pour un déjeuner libre, c’est sous un soleil éclatant que le car nous déposé à l’hôtel Ibis, au centre de la ville. C’est ensuite le tram qui nous conduisit de l’hôtel à l’Office Botanique, place Albert 1er, où nous fûmes reçus par les responsables de l’Académie de Montpellier, en compagnie de l’Académie de Montauban, également invitée.
Puis, pendant deux heures, dans un amphithéâtre de l’Université de Montpellier, de nombreuses et passionnantes interventions eurent lieu sur le thème de « la médecine médiévale et moyenâgeuse ». Pour terminer cette première journée, l’apéritif dinatoire offert fut, pour toutes les personnes présentes, une très agréable réception dans les jardins de l’Université.
Le lendemain, 3 juin à 8 h 30 : départ de l’hôtel à pied pour la visite de la Cathédrale Saint-Pierre jouxtant la faculté de médecine. Nous étions accompagnés par M. Jean-Pierre Dufoix, inspecteur général et architecte en chef des monuments historiques, ainsi que des professeurs Robert Dumas et Michel Voisin et du docteur Claude Lamboley qui nous firent des commentaires du plus grand intérêt.
A 10 heures, notre car prit la direction d’Aigues-Mortes. Sur le trajet, le chauffeur nous fit découvrir le lieu d’où Saint-Louis s’embarqua en 1248 pour l’Egypte (7ème croisade) et en 1270 pour Tunis (8ème croisade).
Nous fûmes impressionnés par les remparts dont la Tour Constance, achevée en 1248, est l’unique vestige du château construit par Saint-Louis.
Le déjeuner au cœur de la ville, dans les jardins du restaurant « La Camargue », fut très agréable. Nous y avions convié avec grand plaisir M. Jean-Pierre Dufoix et M. le recteur Michel Gayraud, président de l’Académie de Montpellier.
Durant ces deux journées, ces rencontres particulièrement chaleureuses et de haut niveau, nous ont permis d’enrichir et de découvrir l’échange des travaux entre nos deux Académies.
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