Résumé du texte de Jean-François DAVIGNON

Le 500e anniversaire de la disparition de Claude de Seyssel justifiait que l’on évoque, dans la Revue savoisienne, la figure et le destin des réflexions de Claude de Seyssel. A diverses occasions, y compris dans des adresses au roi de France, l’auteur s’est plu à rappeler qu’il était né savoisien.

Il était nécessaire, d’abord, de retracer une trajectoire de vie tout à fait exemplaire qui fit, d’un enfant illégitime, un professeur d’université, un diplomate, un haut magistrat, un auteur reconnu, un grand administrateur et, pour finir, un archevêque.

Le propos de l’article est ensuite centré sur le testament politique de Claude de Seyssel, La Monarchie de France, ainsi que sur ce qu’il a pu advenir de ce dernier, au cours des siècles suivants.

L’ouvrage en question se présente comme une analyse, tantôt élogieuse, tantôt critique, des institutions françaises de l’époque. Il formule un ensemble de recommandations à l’intention de son prestigieux dédicataire: le jeune roi, François 1er . Le livre témoigne, surtout, du lent basculement à l’œuvre entre, l’ainsi nommé « Moyen Âge », et l’âge « classique ».

L’article retrace, enfin, le destin des idées de l’auteur, leur mobilisation, puis leur oubli, et ce, jusqu’à la fin du 19e siècle où va, alors s’opérer, progressivement, une redécouverte des écrits de Seyssel, tant en France qu’à l’étranger.

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