Une conférence animée par Angélica Suarnet, diplômée d’un Master II de recherche à l’Université de Savoie Mont-Blanc.

Conférence du 6 mars à 18 heures

« Les sages-femmes en Savoie » : Mémoire de Master I soutenu en 2019
Université de Savoie
Master « Pratiques Héritage et Représentation des espaces transfrontaliers »
Spécialisation en histoire de la médecine des XVIIIe et XIXe siècle pour deux sujets de master portant sur les métiers de sages-femmes (1ère année) et de vétérinaires (2e année) portant sur l’étude de l’intégration de ces deux professions sur le territoire savoyard.

Les sages-femmes en Savoie : XVIIIe – XIXe siècle (1780-1815)

Étudié à la lumière des sources de l’administration médicales puisées aux archives départementales de Savoie, ce projet de Master I, a permis de reconstituer l’histoire du métier de sage-femme entre les royaumes de France et de Savoie à travers l’Ancien Régime, la Révolution et l’Empire.

Ce métier, la plupart du temps pratiqué par des femmes installées au cœur des bourgs et grandes villes, comme Chambéry par exemple, était aussi l’apanage de figures plus familiale comme une marraine, une tante ou encore une voisine. La pratique des accouchements était à facette multiple et laissait beaucoup de liberté tant aux sages-femmes qu’aux parturientes ; une liberté de plus en plus faible à mesure qu’approche la Révolution.

Étirés entre Chambéry et Paris, les candidates recrutées et formées tant à l’Hospice de la Maternité qu’auprès de chirurgiens locaux, à Chambéry, ou encore par la célèbre Madame Du Coudray et ses « machines », à Belley, forment une nouvelle génération de sages-femmes concurrentes à celles restées attachées aux pratiques héritées des enseignements de leurs aïeules. Toutes cherchent à s’établir. Certaines parviennent à trouver une place grâce à un réseau de recommandations tandis que d’autres usent de techniques peu scrupuleuses pour fonder commerce, parfois au mépris de la loi.

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